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Je me souviens d’une forêt
Où souvent je me promenais
Je me souviens de sa pure beauté
Et chaque nuit, j’en rêvaisJe me souviens du grand chêne
Ou je m’endormais sans gêne
Bercée doucement par le vent
Je croyais être encore une enfantJe me souviens du grand silence
Qui parmi ces arbres était immense
Je me souviens que je criais mes pensées
Et qu’elles devenaient entre la forêt et moi, un secretJe l’ai quittée avec regret
Un beau jour de Printemps
Je l’ai quittée en pleurantEt j’entendais les oiseaux
Qui de leurs voix chantaient
L’hymne joyeux de leur liberté
Et moi seule, j’en pleuraisJe me sentais comme prisonnière
4ème prix de poésie -1994
A cet endroit, assisse sur cette pierre
A écouter tristement l’étrange mystère
Que me révélait peu à peu cette terre.